Évolution des délits routiers majeurs par catégorie (2017–2023)
Entre 2017 et 2023, les infractions les plus sévères relevées sur le réseau routier français—alcoolémie, absence d’assurance, délit de fuite, etc.—ont connu des évolutions contrastées. Ce graphique illustre leurs fluctuations annuelles.
Infractions routières : évolution des principaux délits entre 2017 et 2023
Entre 2017 et 2023, le nombre de délits routiers relevés par les forces de l’ordre a fortement augmenté. Parmi eux, l’alcoolémie et les stupéfiants restent les infractions les plus fréquentes, franchissant la barre des 250 000 cas en 2023. Leur hausse s’inscrit dans la continuité d’une politique de contrôle renforcée sur les conduites à risque.
Mais c’est le défaut d’assurance qui connaît la progression la plus marquée sur la période. Le nombre d’infractions a presque triplé, passant de 80 395 en 2017 à plus de 243 000 en 2023. Cette hausse s’explique à la fois par une meilleure détection — rendue possible par l’introduction des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) — et par l’augmentation du coût des assurances auto, qui pèse de plus en plus sur les ménages.
Les infractions liées au permis de conduire ou aux délits de fuite restent stables à un niveau élevé. En revanche, les catégories moins fréquentes comme le refus d’obtempérer, les plaques non conformes ou les infractions liées au transport routier présentent des volumes limités mais constants. Ces tendances traduisent à la fois l’évolution des comportements à risque et l’efficacité croissante des dispositifs de contrôle.
