Évolution de la part de voitures en circulation selon la motorisation

Avec seulement 2,2 % de parts de marché en 2024, la voiture électrique est bien loin derrière l'essence (40 %) et le gasoil (50 %). Et malgré une volonté d'orienter le marché français vers la voiture particulière électrique, les ventes n'explosent toujours pas. Selon l'Observatoire de l'industrie électrique, en avril 2025, seules 35 135 voitures électriques ont été vendues, c'est 1,6 % de moins qu'en mars. Si les ménages français sont séduits par les économies réalisées au quotidien avec une électricité moins chère que l'essence ou le gasoil, le véhicule électrique présente encore des inconvénients. Le prix à l'achat ne correspond pas aux possibilités financières de beaucoup de ménages en France. Par ailleurs, l'autonomie des voitures électriques a un impact sur la part de marché de ces véhicules jugés trop contraignants, notamment pour les gros rouleurs. 

Non, c’était l’ambition de l’Europe, cet objectif semble cependant de plus en plus inaccessible. Certains pays européens sceptiques ont été rejoints par l’Allemagne et l’Italie. Un accord sur la prolongation des moteurs thermiques après cette date fatidique a été obtenu. Toutefois, les carburants synthétiques utilisés pour les voitures neuves après 2035 devront être neutres en CO2.

Selon notre étude sur l'âge moyen des véhicules en circulation en France en fonction des classes sociales, les voitures de 12 ans et plus sont encore très présentes. Cela explique notamment la part faible des véhicules électriques sur les routes françaises. La classe sociale est un facteur impactant l'âge des voitures. 56 % des classes populaires ont une voiture de plus de 12 ans contre seulement 21,8 % des classes les plus aisées. Concernant les voitures de plus de 4 ans, 8,1 % des classes populaires en détiennent contre 34,3 % des classes les plus aisées.