ZFE : Zones à faibles émissions
Comment les ZFE transforment-elles la mobilité urbaine ? Nombre de zones, restrictions de circulation, impact sur les automobilistes : toutes les données clés.
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Une Zone à Faibles Émissions ZFE ou ZFE-m est une zone délimitée où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte dans le but de réduire les émissions de polluants atmosphériques et d'améliorer la qualité de l'air. Ces zones sont établies selon des modalités spécifiques définies par les autorités locales ou les collectivités. Par exemple, la Métropole du Grand Paris a mis en place une ZFE qui couvre l'ensemble de son périmètre intra-autoroute A86, ce qui inclut une grande partie de Paris et de sa petite couronne. Les véhicules qui ne répondent pas aux normes d'émissions les plus strictes ne peuvent pas y circuler, en particulier lors des épisodes de pollution. Dans ces zones, les poids-lourds, les utilitaires, les camions et les véhicules diesel sont particulièrement visés car ce sont parmi les véhicules les plus polluants. Ils émettent des particules fines et d'autres polluants atmosphériques qui contribuent fortement à la pollution de l'air. Ainsi, les véhicules utilitaires légers, les motos et les deux-roues peuvent également être concernés par les restrictions de circulation. Les automobilistes contrevenant à ces restrictions de circulation peuvent se voir infliger une amende. Ils doivent donc veiller à respecter les règles mises en place et à apposer une vignette Crit’Air sur leur pare-brise pour indiquer le niveau de pollution de leur véhicule. Les véhicules les moins polluants sont autorisés à circuler librement, tandis que les véhicules les plus polluants sont interdits de circulation ou soumis à des restrictions. En cas de pic de pollution, les restrictions de circulation peuvent être renforcées et la circulation alternée mise en place pour limiter les émissions polluantes. Les transports en commun, les véhicules moins polluants et les véhicules utilitaires légers peuvent alors être privilégiés pour limiter les niveaux de pollution atmosphérique. Il est donc essentiel de sensibiliser les automobilistes aux enjeux de la pollution de l'air et de les inciter à adopter des comportements respectueux de l'environnement. Les certificats de qualité de l'air, les vignettes et les restrictions de circulation sont des outils efficaces pour lutter contre la pollution atmosphérique et limiter les pics de pollution.
Seuls les véhicules portant une vignette Crit’Air autorisée peuvent circuler en Zone à Faibles Émissions (ZFE). Les restrictions varient selon la ville et évoluent progressivement pour exclure les véhicules les plus polluants. Par exemple, à Paris, les véhicules Crit’Air 3 seront interdits dès juillet 2024. À Lyon, cette interdiction est en vigueur depuis janvier 2025. Dans d’autres ZFE, les restrictions concernent principalement les véhicules Crit’Air 4 et 5, ainsi que certains poids lourds et deux-roues motorisés. Le calendrier de restrictions vise à réduire progressivement les véhicules les plus polluants pour améliorer la qualité de l'air et lutter contre la pollution atmosphérique. Les poids-lourds, camions, utilitaires légers, véhicules utilitaires, véhicules diesel, véhicules particuliers, deux-roues motorisés, autocars et autres véhicules polluants sont concernés par ces restrictions. Seuls les véhicules moins polluants, tels que ceux portant une vignette Crit'Air de classe inférieure, seront autorisés à circuler dans les zones restreintes. En cas de non-respect de ces restrictions, les automobilistes pourront se voir infliger une amende ou une contravention. La circulation des véhicules les plus polluants sera restreinte lors des épisodes de pollution ou des pics de pollution. La circulation alternée ou la restriction de circulation peuvent être mises en place pour lutter contre la pollution de l'air. Il est important pour les propriétaires de véhicules de s'assurer que leur véhicule est autorisé à circuler dans les zones restreintes en obtenant un certificat de qualité de l'air et en plaçant la vignette correspondante sur leur pare-brise. Les dérogations pourront être accordées dans certaines situations exceptionnelles. Les transports en commun resteront un moyen privilégié pour se déplacer dans les agglomérations où les véhicules polluants sont interdits de circulation.
En 2019, lors de la promulgation de la loi d'orientation des mobilités (LOM), 11 métropoles françaises étaient tenues de mettre en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) pour lutter contre la pollution de l'air. Ces métropoles incluaient Paris, Reims, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Marseille, Montpellier, Toulouse, Nice, Rouen et Strasbourg. Au 1er janvier 2025, conformément à la loi Climat et Résilience de 2021, le nombre de ZFE en France a considérablement augmenté. D'après le site officiel du gouvernement, 25 ZFE sont actuellement actives sur le territoire national. Parmi ces ZFE, Paris et Lyon sont considérées comme des "Territoires ZFE" en raison de dépassements réguliers des seuils de pollution atmosphérique. Ces deux métropoles ont renforcé leurs restrictions en interdisant la circulation des véhicules classés Crit'Air 3 depuis le 1er janvier 2025. Les autres métropoles, classées comme "Territoires de vigilance", ont également instauré des ZFE avec des restrictions variables, souvent moins strictes, visant principalement les véhicules les plus polluants. Ces mesures visent à améliorer la qualité de l'air en milieu urbain et à protéger la santé des habitants. Il est important de noter que la mise en place et les restrictions des ZFE peuvent varier d'une métropole à l'autre. Les automobilistes sont donc invités à se renseigner sur les règles spécifiques en vigueur dans leur région ou dans les zones qu'ils prévoient de traverser. Pour tout comprendre aux nouvelles régulation au 1er janvier 2025, vous pouvez vous référer à cet article de notre média Roole Média.
Les ZFE visent à préserver la santé des habitants et usagers des grandes villes en réduisant les émissions de polluants atmosphériques émis par les véhicules thermiques, tels que les oxydes d'azote NOx et les particules fines PM10. En effet, 54% des émissions nationales d'oxydes d'azote NOx et un quart des émissions de particules fines PM10 proviennent du secteur des transports. Par conséquent, les ZFE sont un outil essentiel pour améliorer la qualité de l'air et protéger la santé publique. En limitant l'accès des véhicules les plus polluants, ces zones contribuent de manière significative à la réduction de la pollution atmosphérique urbaine. Les vignettes Crit'Air permettent de différencier les véhicules en fonction de leur niveau de pollution, afin de mettre en place des restrictions de circulation ciblées. Les véhicules les plus polluants, tels que les poids-lourds et les utilitaires diesel, sont interdits de circuler dans les ZFE lors des pics de pollution. Les automobilistes en infraction risquent une contravention et une amende s'ils circulent avec un véhicule non autorisé. Les transports en commun, les deux-roues et les véhicules utilitaires légers pourront circuler dans les zones de circulation restreinte. Les véhicules moins polluants, équipés de certificats de qualité de l'air, seront autorisés à circuler dans les ZFE pour limiter les émissions de polluants atmosphériques tels que les particules fines et les oxydes d'azote. Pour en savoir plus.
Une vignette Crit’Air est un certificat de qualité de l'air qui classe les véhicules en fonction de leurs niveaux d'émissions polluantes. Ce système de classification comprend six catégories, allant de Crit’Air 0 pour les véhicules électriques et hydrogène, les moins polluants, à Crit’Air 5 pour les véhicules diesel les plus anciens, les plus polluants. La vignette Crit'Air est obligatoire pour circuler dans les zones de circulation restreinte et lors des pics de pollution. Les véhicules concernés par ces restrictions sont principalement les poids-lourds, les utilitaires, les véhicules utilitaires légers, les deux-roues, les voitures particulières et les autocars. Les automobilistes qui ne respectent pas ces restrictions peuvent se voir infliger une amende. La vignette Crit’Air peut être obtenue en ligne sur le site du service public en fournissant son certificat d'immatriculation et en payant les frais correspondants. Elle doit ensuite être apposée sur le pare-brise du véhicule de manière visible. En cas de pic de pollution atmosphérique, un épisode de pollution, la circulation des véhicules les plus polluants peut être restreinte. Certaines agglomérations mettent en place des restrictions de circulation différenciée pour limiter les émissions de polluants atmosphériques. Dans ces cas, seuls les véhicules moins polluants, équipés de vignettes Crit’Air de catégorie inférieure, seront autorisés à circuler. Il est donc important de se renseigner sur les restrictions en vigueur et d'être en possession de la vignette Crit’Air adéquate pour éviter toute contravention. La lutte contre la pollution de l'air est un enjeu majeur pour l'environnement, et les certificats de qualité de l'air sont un outil essentiel dans cette démarche.
La vignette Crit’Air attribuée à un véhicule dépend de plusieurs critères, notamment la motorisation, la date de première immatriculation et le niveau d'émissions polluantes. Par exemple : - Les véhicules électriques et à hydrogène obtiennent la vignette Crit’Air 0 (verte). - Les véhicules essence immatriculés depuis janvier 2011 et diesel immatriculés depuis janvier 2014 reçoivent la vignette Crit’Air 1 (violette). - Les véhicules essence immatriculés entre janvier 2006 et décembre 2010 et diesel immatriculés entre janvier 2011 et décembre 2013 obtiennent la vignette Crit’Air 2 (jaune). - Les véhicules plus anciens sont classés dans les catégories Crit’Air 3 (orange), Crit’Air 4 (bordeaux) ou Crit’Air 5 (gris), selon leur date d'immatriculation et leur type de motorisation. Pour connaître la vignette Crit’Air de son véhicule, il est possible de consulter le site gouvernemental.
Les conducteurs circulant dans une ZFE avec un véhicule interdit risquent une amende de 135 € pour les voitures et 750 € pour les poids lourds. Ces infractions peuvent être détectées par des radars et des caméras de surveillance. La Métropole du Grand Paris précise cependant dans un communiqué qu'une « période pédagogique » est appliquée pendant une année, lors de laquelle les automobilistes contrevenants ne seront pas sanctionnés.